Maître Funakoshi Le Dojo-kun
Les Saluts Le Seiza Mokuso Terminologie

Le Rituel

Le Dojo est un lieu d'étude ou chacun va découvrir un art de vie.
En entrant dans un Dojo, comme quand on pénètre dans une bibliothèque, un sanctuaire, il se doit de respecter un certain nombre de règles.
C'est évidemment grâce à ses règles que les rapports sociaux deviennent possibles et agréables.
Le négligé, l'arrogance, l'irrespect ne sont pas des attitudes propices à un travail de groupe sain. Adoptons donc une attitude courtoise envers les autres et un maintien digne.

Le salut fait partie de ce rituel et est devenu l'expression du respect vis à vis des lieux, des enseignants et des partenaires.
L'instructeur se doit de transmettre et de faire respecter cette valeur afin de guider ses élèves dans un esprit d'humilité et de recherche d'élévation personnelle.

 

Au hasard de mes lectures, je me suis arrêté sur ce site : Uechi-ryu Karate-do Europe qui propose aux internautes un texte de Kanei Uechi (1911-1991) qui « colle » tout à fait au thème de cette page. Tout pratiquant d’une discipline d’appellation martiale devrait garder en mémoire ces quelques phrases.

Texte de Kanei Uechi sur la Courtoisie

Le Karaté est un chemin de vie. C’est un outil pour forger le caractère. Il éduque ceux qui le pratiquent comme une ascèse. Il leur apprend sur quoi et comment agir dans la vie. Techniquement c’est l’art martial de la self défense, mentalement c’est le chemin martial vers la perfection individuelle. Ces principes ne doivent pas être séparés mais combinés en un seul pour obtenir le meilleur résultat. C’est ainsi que le karatéka se développera en bonne santé et deviendra un être au physique et au mental bien coordonnés.

En tant qu’être bien équilibré, il attribuera la valeur la plus haute à la courtoisie. Nous devons estimer la courtoisie comme d’importance primordiale. Sans courtoisie, il n’y a plus d’essence du Karaté. Sans courtoisie, personne ne peut être qualifié de karatéka même s’il a l’avantage sur d’autres par ses techniques. C’est la principale raison pour laquelle dans la pratique du Karaté, on effectue le salut traditionnel au début et à la fin. Le salut est la reconnaissance de la courtoisie, de son sens. La courtoisie sera constamment pratiquée à n’importe quel moment de la vie quotidienne, pas seulement pendant les entraînements.

La courtoisie est universelle. Elle dépasse les nationalités, les races, les sexes, l’âge et les religions. Nous pouvons maintenir des relations mutuelles pacifiques tant que nous faisons preuve de courtoisie envers les autres.

Nous, les karatéka, faisons tous partie d’une fraternité universelle. Nous sommes tous frères et sœurs sous le nom du Karaté. Nous rencontrerons des barrières pour arriver à une compréhension mutuelle et à une assistance réciproque entre karatéka du fait des différences de moyen de communication d’une nation à l’autre. Néanmoins, le sentiment de notre fraternité sera fortifié par une stricte observation de la courtoisie.

Les Saluts

C'est le mot générique pour désigner les différents saluts pratiqués dans les Dojo où les traditions perdurent.

Ce salut se fait en position debout, talons joints, pieds écartés, colonne vertébrale bien droite, les épaules basses, détendues, et les mains ouvertes avec les paumes le long des cuisses et les doigts serrés.
Le regard est dirigé en direction de l'endroit ou de la personne à saluer, en inclinant légèrement le buste vers l'avant, dos droit. Puis retour à la position debout.
La profondeur et la direction du regard va dépendre du type de salut à effectuer. Il convient en général de garder le regard à l'horizontale, vers le partenaire ou l'enseignant. Si le salut est orienté vers une personne que l'on tient à honorer, en signe d'humilité, le regard sera dirigé vers le sol et l'inclinaison du buste plus important.
Traditionnellement, la position des mains diffère selon les sexes. Les femmes saluent en laissant les mains glisser vers leurs genoux, alors que les hommes saluent les mains le long du corps.

Le « Ritsu-Rei » est pratiqué vers le Kamiza en entrant et en sortant du Dojo (souvent matérialisé par le Tatami). Que celui-ci soit vide ou pas. Cette attitude démontre votre bon état d'esprit.
Le premier pied posé sur le Tatami est important. Il doit permettre la présentation directe de son cœur au Kamiza. En d’autres termes il convient de poser en premier sur le Tatami le pied qui présente sa face interne au Kamiza et non la face externe. Pour en sortir il conviendra de faire l’inverse : reculer le pied qui présente sa face externe afin de toujours lui présenter son cœur.

Ce salut est également effectué, avant et après le travail avec un ou plusieurs partenaires. C'est une bonne façon de remercier les autres de l'échange effectué. Il est important de garder à l'esprit que dans le Budo, seul nous ne représentons rien. C'est grâce aux autres que nous existons et progressons. Respectons-les de toutes les façons possibles.

Vous arrivez dans le Dojo alors que le cours est déjà commencé

Adoptez toujours une attitude respectueuse. Mettez-vous dans un endroit où le Sensei pourra vous voir, soit en Seiza soit debout et attendez son aval pour pénétrer sur le Tatami et faire le salut au Kamiza et à l'enseignant. Placez-vous ensuite dans un endroit qui dérange le moins et effectuez votre échauffement en silence sans perturber le cours. Votre échauffement terminé, dirigez-vous vers le Sensei en saluant distinctement puis intégrez le groupe.


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Le Za-Rei est un salut effectué en position agenouillée ou « Seiza ». C'est une position importante dans la culture japonaise. Elle est très ritualisée et adoptée par les pratiquants d'Art Martiaux, de cérémonies du Thé ou du Zen.

Le « Za-Rei » est pratiqué avant et après chaque entrainement effectué en Dojo.
Cette position est très difficile à maintenir et le néophyte se plaindra longtemps des douleurs provoquées aux chevilles. (Voir le chapitre traitant du « Seiza »).

Le cérémonial

La position de départ est celle du « Ritsu-Rei ». En position Musubi Dachi, dos bien droit, les épaules basses et détendues et les mains ouvertes avec les paumes le long des cuisses et les doigts serrés.

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Cette étape est importante au début de chaque cours car elle prépare l'ensemble des élèves à suivre l'enseignement du Sensei en toute humilité. Elle fait la transition entre notre vie « extérieure », le quotidien, et notre vie dans l’enceinte du Dojo.
Par l’acceptation de ce rituel chacun se prépare au mieux pour être réceptif à chaque instant au contenu du cours. Ses ennuis, craintes, joies ou tout autre état d’âme est laissé « au vestiaire » pour n’être repris qu’à la sortie du Dojo.
Pendant le moment de concentration et de méditation chacun laissera son esprit vagabonder sans jamais s’attarder ou s’opposer aux images ou pensées surgissant. Le Za-Rei prépare donc le pratiquant à posséder toute la disponibilité intellectuelle que nécessite tout apprentissage.

Le Za-Rei vient également clore la séance de Karaté. Chaque leçon est un pas de plus sur le chemin de son développement personnel et ce dernier Za-Rei représente ici un humble remerciement envers l'enseignant et l'ensemble des partenaires avec qui nous avons eu la chance de travailler. Ce rituel met fin à notre passage au Dojo. Sorti, nous pouvons reprendre notre vie quotidienne et notre identité extérieure.

Position de chacun lors du cérémonial

Le Sensei se situe dos au Kamiza. A sa gauche et face à lui, le Sempai de plus haut rang puis, à gauche de celui-ci, du grade le plus élevé au plus bas se positionnent les autres élèves. Le Sempai de plus haut rang est chargé de diriger le cérémonial et veille à la discipline générale. En l'absence du Sempai, c'est le plus gradé qui prendra sa place.

Le cérémonial

Une fois Sensei et élèves placés convenablement, tous se mettent en position Hashi-Ji-Dachi en attente du cérémonial.

Lors d'explications, de démonstrations ou de période de repos, deux postures s'offrent à vous.
La première est le « Seiza » et la seconde est la position en « Anza » ou assis avec les jambes croisées.
Ces deux postures sont les seules à adopter par tout karatéka soucieux de son image au sein du Dojo. Se coucher ou s'allonger de façon négligée ou nonchalante n'est pas digne d'un élève suivant « la Voie ».

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Seiza

Le mot « Seiza » est formé de deux Kanji, signifiant littéralement « l'assise correcte » et se serait répandu au Japon au début du XVIIème siècle (époque Edo), sous l'impulsion d'Ieyasu Tokugawa (1543-1616). Il aurait formalisé la façon officielle de s'asseoir lors de rencontre ou réunion. Cette époque, encore très mouvementée, était le théâtre de renversements et d’affrontements sanglants et c’est de cette façon qu’il put limiter l’agressivité des belligérants participants aux réunions d’unification du pays qu’il mettait en place.
A cette époque difficile, le Seiza présentait plusieurs aspects, parmi lesquels se trouvaient l'étiquette, la stratégie et la technique.
En effet, l'inconfort de cette position ne permettait pas de se relever rapidement, sortir son sabre et trancher la tête de l’opposant. Cependant aucune autre position assise ne permettait de garder les hanches libres et de se déplacer ou de se lever avec la même simplicité.
L’adoption de cette position non agressive fut donc généralisée et devint par la suite le gage du respect et de la confiance.

Aujourd'hui encore quand vous effectuez « Seiza » gardez à l'esprit le port du sabre d'antan et son éventuel sortie du Saya à n'importe quel moment de ce rituel.

Le cérémonial

La position de départ est celle du « Ritsu-Rei ». En position Musubi Dachi, dos bien droit, les épaules basses et détendues et les mains ouvertes avec les paumes le long des cuisses et les doigts serrés.

Le Maître Shigeru Egami recommandait à ses élèves de le pratiquer au quotidien : « En le pratiquant plusieurs fois, vous en comprendrez la signification. [...] La sensation est celle d’être suspendu par une corde tendue, qui rend impossible le fait d’arrondir le dos, même légèrement. [...] Ne fermez pas les yeux complètement [...]. Fixez votre regard sur un point trois pieds devant vous, mais sans écarter les yeux. Cela peut sembler paradoxal, mais l’objectif n’est pas de regarder à l’extérieur, mais de regarder à l’intérieur de soi (une manière de parvenir à la concentration, de chasser les idées et d’introduire le calme, consiste à fixer votre regard sur un point de la pièce). Les idées parasites qui peuvent vous venir à l’esprit au début vont disparaître avec le temps. [...] Vous devez continuer à pratiquer Seiza jusqu’à ce que vous puissiez vous asseoir ainsi durant une heure environ ».


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Mokuso

Selon l'Encyclopédie des Arts Martiaux de Roland Habersetzer :

Mokuso : Attitude méditative, méditation sans objet, dans la position assise (Zazen). Le concept est issu de Mokusho-zen et il est présent dans la pratique des arts martiaux: les Budoka des Dojo traditionnels pratiquent systématiquement Mokuso avant le salut rituel (Zarei) au début et il la fin d`un entraînement à l'injonction « Mokuso » donnée par le Sensei ou un Sempai.

Mokusho-Zen : (Jap.) Aussi Mo-chao-chan, en chinois: le Zen « de l'éveil silencieux » (Zen-shu). Cette expression, qui date du XIIème siècle différencie l'école Soto (Soto-Shu), où la méthode pour obtenir l'Éveil (Satori) est le Zazen (Shikan-taza-Zen), de l'école Rinzai dont la méthode est le Kanna-Zen (à travers le Koan). C'est la première méthode qui est utilisée conjointement à la pratique des arts martiaux traditionnels japonais (Budo).

Mokuso signifie littéralement "penser en silence". Si faire taire son esprit est une chose quasiment impossible, le laisser errer dans le flux incessant de son activité préféré sans accrocher telle ou telle pensée est tout à fait réalisable.
Si votre concentration sur la respiration est suffisamment forte, il vous sera difficile de penser à quelque chose. Suivez méthodiquement le trajet de l’air qui descend vers le ventre à l’inspiration puis remonte à l’expiration. Expirez très lentement sans vider complètement vos poumons, vous risqueriez l’asphyxie et la respiration doit se faire en douceur, de façon régulière et naturelle. Gonfler le ventre à l’inspire et relâcher le à l’expire. Le calme et la sérénité vont progressivement vous envelopper.
Vous vous détacherez petit à petit de votre corps, de tout ce qui vous entoure et pourtant vos sens resteront en éveil, feront preuve d’une acuité inhabituelle.

Mokuso est donc le moment où le Budoka s’exerce à la maîtrise de son esprit en éliminant la plupart des perturbations intellectuelles et physiques liées au contact avec l’environnement.

Les Arts Martiaux et cette forme de méditation Zen ont été pratiqués, sans distinction, par les samouraïs et le sont encore aujourd'hui par les Budoka en quête de sérénité et d'efficacité au combat. L'association des deux donne au pratiquant ce sentiment de bien-être et de compétences sans efforts dans leur pratique.
Certains d'entre eux, grâce à la méditation, sont parvenus à un état d'esprit d'une totale sérénité même dans les situations les plus périlleuses.

La position

La position du Mokuso diffère notablement d'une discipline à l'autre. Elle se pratique en Seiza, en position assise dite "en tailleur", en position du lotus (Anza) ou demi-lotus. Pour le Karaté-Do c'est le Seiza qui est retenu.
Le dos est droit et le menton légèrement rentré. La bouche est fermée et la pointe de la langue touche le palais supérieur à la naissance des dents. Les yeux sont mi-clos et la respiration ventrale est profonde et fluide. Une respiration lente et régulière favorise le lâcher-prise et est une excellente introduction à une intense activité physique.
La position des mains peut varier suivant les écoles, cependant l'usage est que la main gauche repose dans la main droite, les pouces joints.

Miyamoto Musashi disait, parlant du Shisei (attitude juste) : « Le visage est calme, ni tourné vers le haut, ni vers le bas, ni vers le côté, les yeux clos légèrement, sans mouvement des globes oculaires, le front sans un pli, les sourcils légèrement froncés, l'arête du nez droite, sans trop ramener le menton en avant, la nuque droite également, les vertèbres cervicales pleines de force. Au-dessous des épaules tombantes, le corps est parfaitement décontracté, la colonne vertébrale est en place, les fesses rentrées ; les genoux jusqu'aux orteils s'appuient fortement sur le sol, les hanches ne sont pas vrillées, le ventre est fermement arrondi ».

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Terminologie
Les définitions sont tirées d'après l'Encyclopédie des Arts Martiaux de Roland Habersetzer.

Anza : C'est la position dite du lotus, la position de méditation du Bouddha. Un pied est placé sur le dessus de la cuisse opposée et la seconde est relevée et également croisée pied sur la cuisse opposée. Sans une bonne souplesse des genoux, elle est impossible à réaliser. La main gauche repose dans la main droite et les deux sont sur les chevilles, au bas de l'abdomen, paumes vers le haut et pouces en contact.

Budo : « Voie du combat » ou « voie du guerrier ». De Bu = martial et Do = Voie. Désigne l’ensemble des arts martiaux japonais pratiqués en tant que Voies (Do ou Michi) éthiques, chemin de perfectionnement de l’homme en quête de soi-même.

Budoka : Pratiquant d'un art de Budo quel que soit son grade. (Karatéka, Aikidoka,...)

Hashi-ji-dachi : Ou Yoi-dachi. C’est une position naturelle et préparatoire à l’exécution d’une technique. On est debout et détendu, talons écartés de la largeur des hanches, orteils ouverts vers l’extérieur. Le poids du corps est réparti équitablement sur les deux pieds. Elle est généralement adoptée au début et à la fin d’un Kata.

Kamiza : Ou Shinden. C’est un autel ou siège (Za) de l’esprit de certaines divinités (Kami). Le Kamiza correspond au Shomen dans un Dojo d’arts martiaux japonais en direction duquel on salut en entrant et sortant. Dans l’agencement normal d’un Dojo traditionnel, il fait face à l’entrée (Shimoza).

Kiza : Il s’agit d’une variante de la position Seiza. La personne est assise sur les talons avec les orteils repliés, en appui sur le sol.

Koan : Équivaut à un énoncé de vérités paradoxales que l'intellect ne peut saisir. Ainsi après avoir suscité une grande tension mentale, cet énoncé finit par forcer la pensée au silence. Ce silence intérieur permet alors la manifestation d'un niveau de conscience supérieure (Satori). Un exemple de Koan : « Au début les montagnes sont des montagnes. Au milieu les montagnes ne sont plus des montagnes. A la fin les montagnes sont redevenus des montagnes ».

Kohai : Jeune élève par opposition à l’ancien (Sempai) dans les écoles d’arts martiaux traditionnels. Pour progresser, il doit franchir les premiers niveaux de grade. Il doit respect et humilité envers les anciens et effectuer certaines tâches dévolues aux débutants telles que rangements, nettoyage des locaux,...

Musubi Dachi : C'est une position d'attente. Les talons sont joints et les orteils ouverts vers l'extérieur Cette position debout apparaît dans bon nombre de Kata. C'est également la position que l'on adopte lors du salut debout (Ritsu-rei).

Saya : C'est le fourreau du sabre.

Sempai : C'est l'ancien gradé d'un Dojo. Il a parfois la responsabilité du cours dispensé. Le débutant (Kohai) lui doit respect, obéissance et considération. Si le jeune doit le respect à l'ancien, celui-ci est responsable du comportement du premier.

Sensei : C'est le professeur. Il désigne de manière générale l'enseignant et a également le sens de « celui qui est né avant ». On doit le respect au Sensei, qui par son expérience et sa volonté pédagogique, amène l'élève à progresser à travers son enseignement. C'est une référence au Dojo.

Shimoza : C'est le « siège inférieur », mur inférieur du Dojo dans lequel se situe l'entrée. Il fait face au Shomen. Les élèves salut dos au Shimoza.

Shisei : Attitude impliquant l'intégration de concepts physiques aussi bien que psychiques. C'est une attitude « juste » dans les arts martiaux qui suppose à la fois l'exactitude de la forme extérieure (Shi) et la présence de la forme intérieure (Sei). Les gardes de combat doivent être l'expression de Shisei. On doit y trouver un enracinement correct, un bon positionnement du centre de gravité et un esprit de décision. Au-delà de l'aspect martial, Shisei est également l'attitude droite et ferme qu'il convient d'avoir face aux vicissitudes de la vie courante. Elle fait preuve d'une grande maitrise de soi.

Shomen : ou Kamiza dans un temple Shinto. Peut se traduire par « siège supérieur ». C'est le mur supérieur du Dojo, la place d'honneur faisant face au Shimoza.

Tatami : A l'origine c'était une natte de paille de riz tressée recouverte d'une toile de lin et mesurant 1,90m sur 0,97m de large. De par sa constitution, il n'était pas très confortable mais permettait l'absorption précaire des chocs lors de chute ou projection. L’apprentissage des chutes était fortement conseillé. Par extension il représente maintenant l’ensemble des nattes ou tapis d’une salle d’entraînement ou Dojo.

Zazen : Pratique du Zen assis (Za). C'est un exercice de méditation sans objet qui se pratique dans la position Seiza. La colonne vertébrale est droite, comme étirée vers le ciel, menton légèrement rentré. Les mains reposent naturellement sur le haut des cuisses, jointes, paumes vers le haut et les pouces en contact. La concentration est effectuée sur la respiration abdominale. Zazen permet de maitriser la concentration mentale et le développement de l'énergie interne afin atteindre l'éveil intérieur.

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