Maître Funakoshi Le Dojo-kun
Termes génériques
Ashi-barai Ashi-kubi-kake-uke Ashibo-kake-uke Ashibo-uke Fumikomi-geri Fumikiri
Gyaku-mawashi-geri Gyaku-mikazuki-geri Hittsui-geri Hiza-geri Kakato-geri Kin-geri
Kinteki-geri Mae-geri Mawashi-geri Mikazuki-geri Nami-ashi-uke Nami-Gaeshi
Nidan-geri Oshikomi-geri Ren-geri Sokumen-geri Sokutei-osae-uke Sokuto-geri
Tobi-mae-geri Tobi-mawashi-geri Tobi-ushiro-geri Tobi-ushiro-mawashi-geri Tobi-yoko-geri Ura-mawashi-geri
Ushiro-geri Ushiro-geri-kekomi Ushiro-mawashi-barai Ushiro-mawashi-geri Yoko-geri
Terminologie
Information pratique : Cadre de ce type Doigt vers la Droite Doigt vers la Droite
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Techniques de Pieds (Keri-wasa)

Je vais englober dans la liste des techniques de pied toutes celles qui se rapportent aux membres inférieurs : pieds, tibias, genoux etc...

Un combat sans les jambes serait comme une mayonnaise sans huile, un sous-produit. L'allonge que donnent ces techniques par rapport aux techniques des membres supérieurs est intéressante et permet de frapper « à distance de sécurité » ou presque.
Certaines techniques, faites de la jambe avant, sont rapides et suffisamment puissante pour mettre à mal un adversaire. Alors que dire de celles effectuées de la jambe arrière qui possède une allonge supérieure donc, bien maîtrisées, offre une puissance « extraordinaire ». Donner un coup de pied est un geste naturel chez l'humain et, même s'il est sans expérience, son efficacité n'est pas à démontrer.
Cependant de nombreuses variables sont à prendre en considération pour, d'une part, frapper sans se faire mal et d'autre part, frapper avec une efficacité redoutable. Les coups de pieds peuvent se donner dans n'importe quelle position, assis, debout, au sol, sur une chaise... mais l'improvisation n'est pas toujours payante.

Parmi les points essentiels nous trouveront l'équilibre, la vitesse, la précision et le timing.

Donner un coup de pied, équivaut dans le meilleur des cas à se retrouver en équilibre sur un pied. La surface de celui-ci étant restreinte, le polygone de sustentation est réduit à peau de chagrin. Selon les lois de la physique le corps ne peut tenir en équilibre que si le centre de gravité se trouve à la verticale de ce polygone. Tout est dit. Le fait de donner un coup de pied va faire se déplacer le centre de gravité qui, immanquablement, va sortir de cette surface d'équilibre. Cette notion est particulièrement importante dans les arts martiaux où, perdre l'équilibre équivaut à perdre la vie. Nous n'en sommes plus là, enfin c'est à souhaiter.

Deux options « raisonnables » s'offrent à nous.

Option 1 : équilibrer le corps à chaque étape de la technique, ce qui équivaut à incliner le buste dans la direction opposée pour que le centre de gravité reste à l'intérieur du polygone de sustentation (d'un seul pied). Réalisable à partir d'un coup de pied rectiligne vers l'avant ou l'arrière mais essayez-donc avec une technique circulaire... sans commentaire. L'avantage réside dans une stabilité apparente, qu'un simple « courant d'air » risque de perturber. D'autre part, la puissance développée par l'action va se diviser en plusieurs segments (2 minimum si les bras restent collés au corps), vers la direction de la technique (pour le pied) et vers la direction opposée (pour le haut du corps). La reprise de la position initiale, quant à elle, sera effective après le retour des différentes parties mises dans l'action.

Notion de physique : Le test de la balance (balance de Roberval) : son principe est simple. Les deux plateaux (numéroté 1 et 2) sont en équilibres quand le poids est identique de part et d'autre. Pour que le plateau (1) se lève, il faut un poids supplémentaire sur le (2). Plus ce poids sera important et plus le plateau (1) se lèvera rapidement. Vous pouvez également « tricher » et effectuer une poussée sous le plateau (1) mais la ou les deux charges mises en action sont identiques et le basculement sera de toute façon (relativement) lent.

Faisons un parallèle avec le corps humain ou plus précisément le Karatéka. Le plateau (1) correspond au buste et le (2) à la jambe. Si le poids dont il est question représente la puissance émise pour relever le buste (plateau (1)) et abaisser la jambe (plateau (2)) jusqu'à une position verticale il faudra trouver quelque part la puissance (ou énergie) supplémentaire pour arriver à ce résultat et plus l'énergie sera grande, plus la vitesse de relèvement sera importante... et plus vous vous fatiguerez.

Option 2 : faire fi de la position du centre de gravité et agir le plus vite possible pour qu'il (le centre...) reste un minimum de temps hors du polygone de sustentation et ne permette pas la chute ou l'entraînement du corps dans cette direction. La notion de vitesse est fondamentale dans ce type frappe, tant à l'aller qu'au retour. Effectivement, comme la roue en rotation ne tombera pas dans un virage tant que sa vitesse lui permettra de lutter contre la force de gravité, le mouvement de la jambe va vous permettre de maintenir cet équilibre tant qu'elle sera en action.
La première difficulté résidera dans la possibilité de maintenir le buste droit pendant la montée du pied et la seconde d'inverser le mouvement du pied avant que la loi de la gravitation ne vous ramène à la réalité. Plus le pied atteindra un niveau élevé et plus la souplesse ou liberté des hanches devra être importante. Autant dire que le magnifique coup de pied du scorpion de Cloé Bruce n'est pas, ou ne sera jamais à la portée de tout le monde.

Je dois donc ajouter une troisième option.

Option 3 : un mixe des deux. C'est d'ailleurs ce que naturellement la plupart des pratiquants font. Cependant, le concept de l'option 2 semble souvent oublié au profit de coups pieds spectaculaires à un niveau presque improbable (hors combat). Je m'explique : la taille moyenne actuelle des hommes est 1,75m et 1,63m pour les femmes. La longueur des jambes est approximativement un peu plus de la moitié de leur taille soit environ 85 à 90 cm. Un grand écart facial équivaut à 2 fois cette longueur soit 1,70 à 1,80 mètre. Je ramène cet écart facial sur un plan vertical. Pour un coup de pied efficace au visage, il faudrait que celui qui le reçoit mesure au moins 1,95 mètre (s'il se tient droit comme un piquet !). Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre ce type d'adversaire. Il est vrai qu'une souplesse extraordinaire laisse rêveur, mais pencher le buste à angle droit pour atteindre ces performances ne me semble pas très raisonnable en combat. De plus, la courbe parcourue pour un tel coup de pied serait au minimum de 2,5 mètres avant d'atteindre son but. Même exécuté avec une rapidité exceptionnelle, le temps nécessaire pour effectuer ce type de coup de pied reste relativement long (grossièrement 20 centièmes de seconde). Un Karateka, même peu entraîné, a le temps de « fumer sa cigarette » avant de le contrer car un blocage serait vraiment une perte de temps et d'énergie. D'autre part, un coup de pied réellement efficace se limite à l'horizontalité de la hanche.

Donc essayons de frapper à hauteur raisonnable avec le buste le plus droit possible. Vous gagnerez en stabilité, puissance et mobilité.

La vitesse est une notion très personnelle. Il y a la rapidité avec laquelle vous effectuez une technique avec ou sans déplacement. Elle ne dépendra pas que de vous. Vous estimerez qu'elle est insuffisante si la réaction de l'autre vous semble appropriée ou très satisfaisante dans le cas contraire. Ce sera la même chose si les rôles sont inversés. Un observateur, ayant la vision de l'un et de l'autre, la jugera exceptionnelle ou lente en fonction de ses propres critères ou capacités. En fait seul le choix du moment de l'attaque est déterminant dans cette pseudo rapidité.
Si je parle de la vitesse instantanée d'une technique, c'est celle observée au moment de l'impact et non celle utilisée durant son parcours et qui va varier tout au long de sa trajectoire. Schématiquement, du point de départ au point d'impact, chaque technique possède sa phase de démarrage, d'accélération, de décélération puis d'arrêt. Dans l'idéal, la frappe doit se situer au point culminant de l'accélération (à environ 80% de la longueur du membre).

La phase de démarrage : c'est l'impulsion qui déclenche le mouvement. Elle doit être « explosive » c'est-à-dire que le corps, ou du moins les parties mises à contributions doivent pourvoir passer d'un état de repos absolu à un état de tension extrême dans un laps de temps infinitésimal.

La phase d'accélération : la prise de vitesse de la partie frappante. Elle ne peut avoir lieu que si les parties mises à contribution ne sont pas contractées. C'est-à-dire qu'après l'impulsion énergique de la phase de démarrage, le retour au relâchement doit être fait « et laisser l'action se poursuivre ».

La phase de décélération : c'est la soupape de sécurité volontaire ou non pour protéger les muscles, les tendons et articulations. Si elle n'est pas déclenchée volontairement, le cerveau provoquera cette phase afin de protéger le corps dont il est en charge. Elle doit être la plus courte possible afin de conserver l'avantage de l'accélération. Provoquée au point culminant de cette dernière, la décélération sera extrêmement courte et la frappe profitera de l'énergie cinétique développée.

La phase d'arrêt : la partie frappante est arrivée soit à bout de course soit sur la cible. C'est cette dernière qui devient intéressante. Ici va intervenir une notion nouvelle, celle de dureté. Vous frappez dans une cible molle et votre coup va s'enfoncer en elle. La cible va absorber tout ou partie de l'énergie (si c'est vous, dommage...). Vous frappez sur un bloc de béton et se sera le plus résistant des deux qui « cassera » l'autre. Dans ce dernier cas il faudra que la puissance émise soit supérieur à la résistivité du bloc de béton.
Le corps humain est un mélange des deux ou devrait l'être. Mou dans le sens « détendu » pour pouvoir être « explosif » et dur dans le sens « intensément contracté » au moment de l'impact qu'il soit émetteur ou récepteur. La contraction doit être totale car la moindre parcelle de muscle non contractée de votre anatomie va absorber une partie de l'énergie en présence et la finalité doit être « sans partage ».
Une déformation interviendra toujours, le pied (ou le poing) va s'écraser plus ou moins sur la cible et cette dernière en ferra tout autant, d'où dissipation de l'énergie. L'efficacité maximum de la technique interviendra à seulement quelques centimètres à l'intérieur de la cible. Au-delà, la phase de décélération va se poursuivre avec une dispersion très rapide de l'énergie cinétique au profit d'une force de pression (ou poussée).

La vitesse est source de Puissance. La formule de l'énergie cinétique est E = ½mv2 ou la puissance (E) est exprimée en Joule.

Exemple : un poing (et ce qui va avec) représente environ 10% de la masse corporelle. Pour un individu de 70 Kg la masse du poing serait de 7 kg. La vitesse du poing pour un débutant est approximativement de 6m/s (21,6 km/heure).

E = ½mv2 soit (7 / 2) *6 *6 = 126 Joules
En augmentant la vitesse de 1m/s : E = (7 / 2) *7*7 = 171,5 Joules
En augmentant la vitesse de 2m/s (ce qui est tout à fait réalisable) : E = (7 / 2) *8*8 = 224 Joules
Etc...

Maintenant augmentons le poids et gardons la vitesse de 6m/s.
70 kg => 126 Joules, 80 kg => 144 Joules, 90 kg => 162 Joules, 95 kg => 171 Joules. Il vous faudra prendre 25 kg pour arriver au résultat d'un gain de 1m/s et 55 kg pour celui de 2m/s (pour 125 kg, E = 225 Joules)

Attention donc à la surconsommation de séances de musculation. Le sage dirait probablement, prenez un peu des deux.

Elle va de soi cependant elle est très difficile à obtenir.

Dans l'enceinte du Dojo, le respect des autres, nos partenaires, est important pour la progression de tous. Il passe obligatoirement par l'observation de l'intégrité physique de chacun. Toutes les techniques utilisées, quel que soit leurs objectifs, sont destinées à blesser ou détruire. Leur contrôle devient rapidement une nécessité que beaucoup de pratiquants, même haut gradés, ont tendance à « galvauder ». Ce sont souvent des blessures légères, un bleu par-ci, une fracture par-là, mais le manque de maîtrise évident risque un jour de dépasser cette limite. Un coup de pied, ou de poing doit s'arrêter à quelques centimètres de la cible choisie et non tantôt à 10cm voire plus, tantôt à l'intérieur. C'est la même chose pour le point ciblé, le nez n'est pas la pommette ou le front, le plexus n'est pas le nombril ou le foie, etc... en Karaté-do, le hasard n'a pas sa place.

Les entraînements sont basés sur la répétition des gestes. Chaque assaut, chaque défense doit être la correction du précédent. Si une frappe vise un point vital, c'est sur une surface inférieure à une pièce de 1 euros qu'elle devra être effectuée. L'apprentissage va être long.
La précision nécessite une parfaite connaissance de soi. Ses extrémités, contractées, repliées, étendues, ses propres limites physiques, ses faiblesses... Une cible est toujours mouvante et sa position spatiale devra être « instinctivement » évaluée pour l'atteindre avec précision, qu'il y ait déplacement ou non.

La précision nécessite un engagement total, un ventre fort et une grande détermination. Le corps et l'esprit ne font qu'un. La concentration est optimale et l'esprit... calme.

Selon le dictionnaire : Moment opportun pour la préparation et l'exécution d'un geste, d'une attaque; synchronisation des divers gestes requis dans une technique spéciale.

La notion de timing est fréquemment abordée mais il me semble que sa compréhension est souvent partielle voire erronée. Ce qui revient généralement c'est l'idée de temps. Effectivement c'est important, une riposte doit être effectuée juste après un blocage qui lui-même intervient au moment opportun, ou intervenir pendant le blocage, ce qui est mieux, ou encore intervenir au moment où l'attaque est décidée. La frappe doit viser un point difficilement défendable ou peu probable.
L'instant choisit pour une attaque, autre notion du timing, n'a plus rien à voir avec le temps à part bien sûr la vitesse d'exécution. Pour être efficace, elle doit exploser quand la partie adverse n'a aucune chance de s'y opposer.
Quelques moments choisis : inattention, distraction, relâchement, inspiration (respiration), pendant son déplacement, et bien d'autres. Si le moment propice n'existe pas, il faut le déclencher et là, l'imagination du combattant « entre dans la dance ».

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Les Termes génériques

Ashi-osae-uke

Terme générique pour définir un blocage poussé de la plante du pied de type Sokutei-osae-uke.

Ashi-uke

Terme générique pour définir une défense (Uke) avec le pied ou la jambe (Ashi). Keri-uke est également un autre terme employé.

Ashi-wasa

Terme générique regroupant l'ensemble des techniques (Wasa) de jambe ou de pied.

Kakato-ate-wasa

Terme générique regroupant l'ensemble des techniques (Wasa) de talon (Kakato) sous la forme « écrasante ».

Kakato-geri

Terme générique pour définir toute attaque ou défense effectuée avec le talon (Kakato). Les techniques sont de type écrasant et peuvent être données aussi bien de haut en bas, de façon circulaire ou arrière remontant. C'est le nom usuel du coup de talon écrasant donnée de haut en bas. Voir Kakato-geri.

Kasumi-geri

Coup de pied (Keri) porté à la tempe (Kasumi).

Keri-wasa

Terme générique regroupant l'ensemble des techniques (Wasa) de pied (Keri).

Mae-ashi-geri

Nom générique pour les coups de pied donné de la jambe avant. La rapidité de ces techniques, même de puissance moindre que leur homologue jambe arrière, sont très intéressantes en combat. Kizami-geri est un autre terme pour les définir. Ce dernier désigne également le Mae-ashi-mawashi-geri.

Sune-geri

Nom générique pour les frappes effectuées avec le tibia (Ashibo) ou le mollet (ces deux mots correspondent à la traduction de Sune). Cette désignation est très peu utilisée.

Tobi-geri

Terme générique pour désigner les coups de pied sautés. L'élan est donné principalement de la jambe arrière mais la frappe peut être effectuée de l'une ou de l'autre. Les coups de pieds sautés, aussi surprenant-soient-ils, sont toujours très risqués. Face à quelqu'un de rapide, un contre est possible à n'importe quelle étape de la technique.

Ushiro-ashi-geri

Nom générique pour les coups de pied donné de la jambe arrière. La rapidité de ces techniques est moindre que celle des coups du pied avant mais la puissance et le pouvoir de pénétration est largement supérieur. La vitesse de certaines techniques du pied arrière peut cependant être fortement améliorée. C'est le cas du Mae-geri.

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Les Techniques

Ashi-barai
Ashi-barai
Ashi-barai

Technique de balayage effectuée avec le côté interne du pied. Le balayage peut s'effectuer sur l'intérieur ou l'extérieur de la jambe (ou pied) adverse avec, soit la jambe avant (Mae-ashi-barai), soit la jambe arrière (Ushiro-ashi-barai). L'idéal est d'effectuer cette technique juste avant la pose au sol du pied de l'adversaire. Ceci nous évite d'utiliser une force trop importante et d'utilisée celle-ci pour une contre-attaque.
La difficulté de cette forme est dans le timing.

Ashi-barai
Développement du Ashi-barai
Ashi-kubi-kake-uke
Ashi-kubi-kake-uke
Ashi-kubi-kake-uke

Technique de crochetage effectuée avec la cheville fortement relevée.
Après esquive d'un Mae-geri, crochetez la jambe adverse avant que le pied ne touche le sol et faite lui poursuivre sa course vers l'avant. Ce grand-écart provoqué est peu apprécié.

Ashibo-kake-uke
Ashibo-kake-uke
Ashibo-kake-uke

Technique de balayage crocheté effectuée avec le tibia. Ce peut être également la continuité d'un Ashibo-uke. Le crochetage s'effectue alors avec la cheville fortement relevée.

Ashibo-uke
Ashibo-uke
Ashibo-uke

Technique de balayage effectuée avec le tibia. Le genou monte très haut et, d'un mouvement circulaire de l'extérieur vers l'intérieur (ou inverse) balaye le pied adverse. Cette technique peur être effectuée sur Mae-geri ou Yoko-geri mais à éviter sur des techniques de poing (les frappes des membres supérieurs sont plus rapides que les techniques de jambes).

Gyaku-mawashi-geri
Gyaku-mawashi-geri
Gyaku-mawashi-geri

Coup de pied circulaire de revers. Le point de départ de cette technique est similaire à l'Ura-mawashi-geri mais le coup est porté par Koshi (partie antérieur de la plante du pied) et non par le talon ou la plante du pied. La frappe se situe au niveau moyen ou bas. C'est un coup de pied assez surprenant car peu utilisé.

Exemple avec le pied droit : le pied droit passe devant le pied gauche dans un mouvement ascensionnel puis très rapidement revient sur l'axe central de l'adversaire pour atteindre l'abdomen, les côtes flottantes sous la garde adverse ou plus bas au niveau du genou le plus proche de nous.

Gyaku-mawashi-geri
Développement du Gyaku-mawashi-geri
Gyaku-mikazuki-geri
Développement du Gyaku-mikazuki-geri
Gyaku-mikazuki-geri

Coup de pied circulaire, dit en croissant de lune, allant de l'intérieur vers l'extérieur. Le contact se fait avec le côté externe de la plante du pied (Sokuto). Ce coup de pied nécessite une forte puissance du ventre et des hanches en coup frappé. Cependant, il peut être utilisé pour le dégagement d'une garde gênante ou d'un ustensile tenu en main. Dans ce cas ce peut être les prémices d'une technique du poing (ou main) ou du pied opposé.

Fumikiri
Fumikiri
Fumikiri

Très proche du Fumikomi, cette technique est effectuée avec le sentiment, non plus d'écrasement mais de coupe. Elle est destinée à « sabrer » la cheville adverse. La préparation et l'exécution est identique au Fumikomi.

Dérivé

Sokuto-fumikiri : Forme du Fumikiri effectué avec le tranchant externe du pied (Sokuto) plus communément appelé le « sabre de pied ».

Fumikiri
Développement du Fumikiri
Fumikomi-geri
Fumikomi-geri
Fumikomi-geri

Coup de pied écrasant effectué au niveau du genou et en dessous avec le tranchant externe du pied (parallèle au sol), avec le talon ou la plante du pied. Effectuée au niveau du genou, que ce soit sur les côtés, à l'arrière ou sur l'avant, c'est une technique redoutable. Bien ciblée, cette frappe est capable de casser la jambe d'un agresseur. A ne pas effectuer de façon inconsidérée pendant les entraînements car son contrôle est toujours délicat.

Phase technique : Le corps de profil, la jambe d'appui légèrement fléchie pour une meilleure stabilité, monter très haut la hanche puis le genou de l'autre jambe et, à partir d'une puissante poussée des hanches vers l'avant, frappez avec une forte sensation d'écrasement vers la cible. Les orteils, fortement relevés dès la préparation de la technique, donne la contraction préalable indispensable à « l'explosion » du Fumikomi.

Dérivés

Gedan-Geri : La frappe est effectuée avec le tranchant interne du pied, orteils tournés vers l'extérieur. C'est un coup direct, imprévisible, rapide, difficile à parer. Très appuyé à l'impact, il peut briser le tibia ou au moins provoquer la chute de l'adversaire. Il peut précéder une autre technique à un niveau différent. Cette technique peut également servir de coup d'arrêt ou de blocage d'un coup de pied en préparation.

Sokuto-fumikomi : Forme du Fumikomi effectué avec le tranchant externe du pied (Sokuto) plus communément appelé le « sabre de pied ».

Kansetsu-geri : Fumikomi exécuté sur le côté extérieur ou intérieur du genou adverse dans le but de casser l'articulation ou faire tomber.

Mae-kakato-geri : C'est une frappe du talon vers l'avant, cheville pliée au maximum. Les points de frappe sont les orteils, la cheville ou la base du tibia. La préparation est la même que le Fumikomi mais le corps reste de face. La frappe est puissante et est très appropriée sur un adversaire au sol. Dans ce cas, toutes les parties du corps sont des cibles potentielles. Portée vers l'avant au niveau du corps, cette technique est assimilée au Mae-geri et convient tout à fait à un coup d'arrêt efficace.

Ushiro-fumikomi : Frappe du talon dirigée vers la cheville ou le pied d'un adversaire venant de l'arrière ou nous ayant saisi.

Ushiro-geri-kekomi : se référer à la Technique.

Hiza-geri
Hiza-geri
Hiza-geri ou Hittsui-geri

C'est une technique de corps à corps exécutée avec le genou. Ce type de frappe est redoutable et utilisé dans tous les Arts Martiaux. Les cibles de prédilection seront les côtes flottantes, les cuisses, l'abdomen, le plexus... à vrai dire, toutes les parties du corps peuvent être des cibles en fonction des circonstances. Les dégâts provoqués par un Hiza-geri peuvent être dramatiques. A ne pas effectuer de façon inconsidérée pendant les entraînements. Les genoux peuvent également servir à bloquer (Hiza-geri-uke) ou dévier un coup de pied par exemple. Nous l'effectuerons soit de face (Hiza-mae-geri), soit circulaire (Hiza-mawashi-geri).

Dérivés

Hiza-geri-uke : c'est une défense rapide et très efficace contre toutes les techniques de frappes directes de pieds ou de poings lancées à un niveau moyen. En effet le genou fortement plié devant soi peut résister à des coups puissants et occasionner des blessures importantes. Il peut être en protection de face ou le corps légèrement de profil afin d'avoir une protection plus large. C'est essentiellement le genou de la jambe avancées qui est utilisé pour la défense.

Hiza-mae-geri : la frappe est effectuée devant soi avec le lancement préalable de la hanche et vise la cuisse, le bas-ventre ou le plexus. Si l'adversaire est fortement déséquilibré vers l'avant, la tête peut alors être une cible de choix (frappe dangereuse). Sur une saisie d'un bras adverse, c'est le coude qui sera visé. Le genou de la jambe arrière donnera à la technique une puissance optimale.

Hiza-mawashi-geri : la frappe est circulaire et effectuée de l'extérieur vers l'intérieur. Comme toutes les techniques de pieds, c'est la hanche qui est précurseur du mouvement et leur donne toute leur puissance. Donnés sur l'intérieur ou l'extérieur des cuisses, les coups répétés sont capables d'affaiblir fortement les appuis de l'adversaire. Les côtes flottantes sont également des zones sensibles, percutées en corps à corps. Effectuées de la jambe avant, les techniques auront moins de puissance mais leur amorce moins prévisible.

Kakato-geri
Kakato-geri
Kakato-geri

C'est le nom usuel d'une frappe écrasante du talon effectuée dans un mouvement circulaire remontant puis redescendant vers la cible. Celle-ci est variée et, selon la position de l'opposant, peut toucher absolument toutes les parties de son corps. C'est une technique puissante qui profite de toute la force du corps dans sa trajectoire descendante. Difficile à contrôler, elle doit être utilisée avec beaucoup de précaution pendant les entraînements avec partenaire(s). De nombreuses techniques utilisent le talon dans leur phase finale.

Kakato-geri
Développement du Kakato-geri
Kakato-geri
Développement du Kakato-geri

Quelques dérivés

Mae-ashi-kakato-geri : Kakato-geri donné du pied avant. Appelé aussi Kizami-kakato-geri.


Fumikiri : forme latérale du Kakato-geri. se référer à la Technique.

Fumikomi : autre forme latérale du Kakato-geri. se référer à la Technique.

Mae-kakato-geri : se référer à la Technique.

Ura-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Ushiro-geri : se référer à la Technique.

Yoko-geri : se référer à la Technique.

Kin-geri Kin-geri

Frappe du pied, fouettée vers l'avant, destinée essentiellement au bas-ventre. La zone de frappe est le dessus du pied allant des orteils à la cheville (Haisoku). Cette technique est rapide et ne nécessite que peu de précision pour être efficace. L'intérieur ou l'extérieur des cuisses peut également être visé pour saper la stabilité des positions de l'adversaire. En fonction des circonstances, le Kin-geri peut tout à fait convenir pour des frappes au visage ou aux doigts.

Dérivé

Kinteki-geri : de « Kinteki » qui signifie testicules et « geri », pied. C'est un coup de pied fouetté de style Kin-geri en direction du bas-ventre.

Kin-geri
Développement du Kin-geri
Mae-geri Mae-geri

Coup de pied direct vers l'avant donné du pied arrière. La partie frappante est généralement le dessous des orteils (Koshi) mais quelques variantes utilisent le sabre de pied (Sokuto), le talon (Kakato), le dessus de pied (Haisoku) et avec beaucoup d'entraînement, le bout des orteils (Tsumasaki).
Quel que soit le type de Mae-geri effectué, la jambe d'appui est toujours légèrement fléchie avec le talon « rivé » au sol. La hanche, comme pour tous les coups de pied, est poussée vers l'avant. Elle appuie la technique pour lui donner force et vitesse.

Mae-geri
Développement du Mae-geri

Phase technique : Le corps pratiquement de face, la jambe d'appui légèrement fléchie, avancer la hanche puis le genou de l'autre jambe (photo 2) et, à partir d'une puissante poussée des hanches vers l'avant, détendre de façon explosive le pied vers la cible (photo 3) sans tendre complètement le membre afin de protéger l'articulation du genou. Ramener très rapidement le pied dans sa position initiale (photo 4) puis reposer le au sol (photo 5). Les orteils sont fortement relevés dès la préparation de la technique (photo2).

Dérivés

Mae-ashi-mae-geri : Mae-geri donné du pied avant. Souvent appelé Kizami-mae-geri.

Mae-ashi-Mae-geri
Développement du Mae-ashi-Mae-geri

Ushiro-ashi-mae-geri : Mae-geri donné du pied arrière. La « lenteur relative » de cette technique peut être fortement améliorée par la levée du talon (façon des coureurs) à l'arrière avant celle (la levée) du genou.


Mae-kakato-geri : coup de pied avant donné avec le talon. Son but essentiel est de stopper net l'avancée d'un attaquant. Ce coup d'arrêt peut également être effectué au niveau des genoux.

Mae-geri-keage : coup de pied direct fouetté vers l'avant et remontant. Le genou, une fois levé, sert de pivot pour détendre le pied avec force et vitesse vers la cible. Le pied est vivement ramené dans sa position de départ (genou levé) pour une éventuelle autre frappe ou simplement en protection sur une avancé en contre-attaque de l'adversaire. Cette technique vise le bas-ventre, le menton, la garde ou toute autre partie si la position de l'autre le permet. La partie frappante est généralement le dessous des orteils (Koshi) pour un niveau haut ou le dessus du pied (Haisoku) pour l'entre-jambe.

Mae-geri-kekomi : coup de pied direct « défonçant ». C'est cette technique qui est effectuée sous l'appellation simple de Mae-geri. La puissance et le pouvoir de pénétration sont très grands. La difficulté réside dans le relevage des orteils bien avant l'impact car la frappe s'effectue avec la partie antérieure de la plante du pied (Koshi).

Mae-sokuto-geri : coup de pied direct donné avec le tranchant externe du pied (Sokuto) plus communément appelé le « sabre de pied ». Très bonne technique pour stopper net un adversaire.

Nidan-geri : se référer à la Technique.

Surikonde-mae-geri : Mae-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Le pied arrière vient « chasser » le pied avant qui exécute à son tour la technique. L'effet de surprise s'ajoute ici à la vitesse propre à la technique effectuée avec la jambe avant. Attention cependant à ne pas abaisser la garde pendant l'exécution car même si cette technique est rapide, il existe des pratiquants encore plus rapides qui peuvent vous « cueillir gentiment ».

Tobikonde-mae-geri : Mae-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Sur un léger saut, le pied arrière vient « dépasser », le pied avant qui exécute à son tour la technique. Les avantages de ce type de frappes sont intéressants : la rapidité et la puissance sont plus importantes que dans un Mae-geri « ordinaire », la distance couverte pour atteindre l'adversaire est largement plus grande, l'effet de surprise s'ajoute à cela et la pénétration dans la garde de l'autre est difficilement contournable. Comme pour tous les coups de pied avec sursaut, la protection (garde) doit être conservée devant soi pour un éventuel blocage durant tout le parcours de la technique.

Tobi-mae-geri : se référer à la Technique.

Mawashi-geri
Mawashi-geri

 
Mawashi-geri
Mawashi-geri
Mawashi-geri

Coup de pied circulaire exécuté de l'extérieur vers l'intérieur et destiné à frapper l'adversaire de côté. Cette technique nécessite une bonne souplesse des hanches et un ventre fort pour une frappe efficace avec un retour rapide afin de minimiser les risques de contre(s). Elle est apparentée aux techniques fouettées. La préparation et la trajectoire longue de cette technique en font un coup de pied hasardeux qui ne protège en rien notre ligne médiane, le bas-ventre et la jambe d'appui. D'autre part, pour obtenir une bonne puissance, le buste doit rester le plus droit possible, voire « poussé » vers l'avant et non dirigé vers l'arrière comme le fond la plupart des pratiquants.
La surface frappante est généralement le dessous des orteils (Koshi) ou le dessus de pied (Haisoku) mais quelques variantes utilisent, avec beaucoup d'entraînement, le bout des orteils (Tsumasaki).

L'équilibre sur le pied portant reste essentiel et une éducation des appuis plantaires est nécessaire pour que le talon ne se lève pas lors de la frappe. Durant tout le mouvement, la jambe reste légèrement fléchie, le genou, la cheville et la hanche du membre de soutien bien verrouillés. Le regard ne quitte pas la destination finale de la technique.

Mawashi-geri
Développement du Mawashi-geri

Dérivés

Mae-ashi-mawashi-geri : Mawashi-geri effectué de la jambe avant. Souvent appelé Kizami-mawashi-geri et quelques fois Kizami-geri.

Ushiro-ashi-mawashi-geri : Mawashi-geri effectué de la jambe arrière. C'est cette technique qui est généralement désignée sous la simple appellation Mawashi-geri.


Gyaku-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Heisoku-mawashi-geri : Variante du Mawashi-geri ou la frappe est effectuée avec le dessus du pied (Heisoku). Technique employée lors des compétitions afin de « marquer » avec un risque minimum pour le partenaire. L'impact est bruyant (« claquant ») mais n'occasionne que rarement des blessures graves.

Ko-mawashi-geri : « Ko » signifie ici « petit ». C'est un Mawashi-geri de petite amplitude dont la préparation est identique à celle du Mae-geri. Cette technique, très déroutante, de par sa trajectoire non-linéaire, est difficile à bloquer et permet de passer assez facilement la garde de l'adversaire pour des frappes hautes ou moyennes. La puissance est quelque peu réduite par rapport à sa grande « sœur » mais sa vitesse d'exécution et de retour lui donne bien des avantages.

Ko-Mawashi-geri

Ko-mawashi-gedan-geri : « Petit » Mawashi-geri effectué au niveau des cuisses afin de saper la résistance des appuis de l'adversaire.

Ko-uchi-mawashi-geri : Terme peu employé. Correspond au Ko-mawashi-geri.

Kubi-mawashi-geri : Variante du Mawashi-geri ou la frappe est effectuée au cou (Kubi) de l'adversaire. La frappe est généralement effectuée avec le dessus du pied (Heisoku).

O-mawashi-geri : « O » signifie ici « grand ». C'est un Mawashi-geri de grande amplitude. L'armement de la technique s'effectue avec la hanche très ouverte et le genou monté très haut sur le côté. La frappe s'effectue avec, simultanément, la rotation des hanches vers l'avant et le pivot du pied d'appui. La difficulté réside dans la parfaite synchronisation de l'ensemble des muscles et parties mis à contribution. Schématiquement, le ventre (Hara) donne l'impulsion à la hanche qui propulse le genou qui à son tour catapulte la jambe vers la cible, la vitesse d'exécution est démultipliée à chaque étape par la vitesse de rotation du corps.

Surikonde-mawashi-geri : Mawashi-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Le pied arrière vient « chasser » le pied avant qui exécute à son tour la technique. L'effet de surprise s'ajoute ici à la vitesse propre à la technique effectuée avec la jambe avant.

Tobikonde-mawashi-geri : Mawashi-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Sur un léger saut, le pied arrière vient « dépasser », le pied avant qui exécute à son tour la technique. Les avantages de ce type de frappes sont intéressants : la rapidité et la puissance sont plus importantes que dans un Mawashi « ordinaire », la distance couverte pour atteindre l'adversaire est largement plus grande, l'effet de surprise s'ajoute à cela et la pénétration dans la garde de l'autre est difficilement contournable.

Tobi-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Tobi-ushiro-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Ushiro-mawashi-barai : se référer à la Technique.

Ushiro-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Mikazuki-geri
Mikazuki-geri
Mikazuki-geri

Coup de pied en croissant.
La frappe s'effectue avec la voûte plantaire dans un mouvement circulaire remontant partant de l'extérieur vers l'intérieur et est destinée essentiellement à une frappe de niveau moyen ou éventuellement pour un blocage de coup de pied. Cette technique n'est cependant pas extrêmement rapide. C'est essentiellement la puissance du ventre et des hanches qui fait sa force. Les épaules restent pratiquement de face.
Cependant, comme le Gyaku-mikazuki-geri, il peut être utilisé pour le dégagement d'une garde gênante ou d'un ustensile tenu en main. Dans ce cas ce peut être les prémices d'une technique de coup de pied arrière ou d'un Ura-mawashi-geri.

Dérivés

Gyaku-mikazuki-geri : se référer à la Technique.

Mikazuki-geri-uke : c'est le Mikazuki-geri dans sa version défensive. Il est utilisé pour dévier un poing, une jambe... Il peut tout aussi bien être fait en Soto qu'en Gyaku.

Sokutei-mawashi-geri : Variante du Mikazuki-geri ou la frappe est effectuée avec la plante du pied (Sokutei).

Surikonde-mikazuki-geri : Mikazuki-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas chassé. Le pied arrière vient « chasser » le pied avant qui exécute à son tour la technique.

Soto-mikazuki-geri : c'est cette technique qui est couramment appelée Mikazuki-geri.

Tobikonde-mikazuki-geri : Mikazuki-geri effectué de la jambe avant à partir d'un pas croisé. Sur un léger saut, le pied arrière vient « dépasser », le pied avant qui exécute à son tour la technique.

Nami-ashi-uke

Autre nom du Nami-gaeshi. se référer à la Technique.

Nami-gaeshi
Nami-gaeshi
Nami-gaeshi

Coup de pied en vague (mouvement remontant à l'intérieur des cuisses avec la plante du pied). Cette technique, que l'on peut trouver dans Tekki-Shodan, permet le balayage d'un coup de pied porté au bas ventre. En combat rapproché, il permet, tandis que les mains sont occupées, de frapper aux genoux ou au bas ventre de l'adversaire. Le plus souvent, cette technique est effectuée en Kiba-dachi (position dite du « cavalier de fer ») et peut également correspondre à une esquive de coup de pied donné au genou ou contre un balayage.

La difficulté majeure du Nami-gaeshi consiste à pouvoir lever très haut et très vite la plante du pied, cuisse pratiquement à l'horizontale, sans perdre l'équilibre.

Nidan-geri

Coup de pied sauté double. Les deux pieds vont frapper la cible l'un après l'autre à deux niveau différents. Le premier coup de pied donné de la jambe arrière à un niveau moyen va permettre au corps de s'élever pour le second qui frappera un peu plus haut voire au visage. La difficulté réside dans la vitesse d'exécution de l'action et la stabilité au moment de « l'atterrissage ».
La plupart du temps se sont deux Mae-geri qui sont donnés en succession mais les plus souples pourront exécuter un Mawashi-geri après le Mae-geri.

Oshikomi-geri
Oshikomi-geri
Oshikomi-geri

Du verbe Oshikomu: pousser ou presser dans et Keri (Geri) : pied. Frappe du pied en poussant. Permet de maintenir à distance un adversaire par une poussée énergique de l'ensemble du corps : ventre, hanche et détente de la jambe. La poussée peut être multidirectionnelle.

Oshikomi-geri
Développement du Oshikomi-geri - partie 1
Oshikomi-geri
Développement du Oshikomi-geri - partie 2
Ren-geri

Succession rapide de deux coups de pieds dont le premier est donné, contrairement au Nidan-geri, par la jambe avant.

Sokumen-geri

Autre nom du Yoko-geri. Se référer à cette Technique.

Dérivé

Sokumen-koshi-geri : La particularité de ce Yoko-geri est qu'il est donné latéralement avec le dessous des orteils (Koshi). La hanche n'est pas de profil mais monte comme un Mae-geri.

Sokutei-osae-uke
Sokutei-osae-uke
Sokutei-osae-uke

De « Osae » qui signifie bloquer en poussant et « Sokutei », plante du pied. C'est un blocage poussé avec la plante du pied. Cette technique peut aussi bien s'effectuer de face ou de profil. Ce blocage est efficace pour stopper net une attaque de pied de l'adversaire quand celle-ci en est encore à l'armement.

Sokuto-geri
Sokuto-geri
Sokuto-geri

Terme général pour désigner les coups de pieds donnés avec le tranchant externe du pied (Sokuto). La plupart des techniques sont effectuées avec le corps de profil et l'armement des genoux s'effectue très hauts pour apporter toute la puissance des hanches dans le coup.

Sokuto-fumikiri : se référer à la Technique.

Sokuto-fumikomi : se référer à la Technique

Sokuto-keage : coup de pied remontant fouetté tel Yoko-geri-keage. Le buste dans ce mouvement peut tout à fait resté face à l'adversaire.

Sokuto-kekomi : Technique sous sa forme « défonçante » ou pénétrante. Exemple Yoko-geri-kekomi.

Sokuto-osae-uke : blocage en poussant (Osae) avec le tranchant extérieur du pied.

Sokuto-mikazuki-geri : autre nom du Gyaku-mikazuki-geri.

Mae-sokuto-geri : se référer à la Technique.

Tobi-mae-geri

C'est un coup de pied direct sauté. Le saut est effectué à partir de l'impulsion (de face) donnée par la montée rapide et haute du genou de la jambe arrière puis, pendant le court instant de suspension en l'air, le pied de l'autre jambe est catapulté vers le buste ou la tête de l'adversaire. La préparation du saut reste visible par un pratiquant confirmé, donc, attention à un éventuel contre alors que vous n'avez pas encore touché le sol. La vigilance doit être accrue, la garde maintenue et la jambe qui a donné l'élan, pliée en protection du bas-ventre. Ces trois constantes sont assez difficile à observer tant l'esprit reste « figé » par l'automatisme des gestes.

Tobi-mawashi-geri

C'est un coup de pied circulaire sauté. Le saut est effectué à partir de l'impulsion (de face) donnée par la montée rapide et haute du genou de la jambe arrière puis, pendant le court instant de suspension en l'air, le buste va basculer de profil, la hanche de l'autre jambe va s'ouvrir pour mettre le membre encore plié à l'horizontale puis le pied va être catapulté vers la tête (ou autre) de l'adversaire. Le retour sera effectué en sens inverse avant même de reposer un pied au sol. Cette technique est très difficile à faire. Les nombreux paramètres à gérer en un court instant ont tendance à faire oublier la réalité du combat, que l'autre risque de mettre à profit. La préparation du saut reste toujours visible par un pratiquant confirmé, donc, attention à un éventuel contre alors que vous n'avez pas encore touché le sol. Comme le Tobi-mae-geri, la vigilance doit être accrue, la garde maintenue et la jambe qui a donné l'élan, pliée en protection du bas-ventre. Ces trois constantes, en plus des phases saut/frappe/repose sont assez difficiles à considérer en même temps.

Tobi-ushiro-geri

C'est un coup de pied arrière sauté. Le saut, très spectaculaire, est effectué à partir de l'impulsion (de face) donnée par la montée rapide et haute du genou de la jambe arrière puis, pendant le court instant de suspension en l'air, le buste et les jambes vont pivoter à 180° et poursuivre la trajectoire, talon de la jambe tendue dirigé vers la cible. Ce coup de pied est également très difficile à faire. La vision de l'adversaire est momentanément perdue pendant le retournement et nous met donc en danger. La reprise de contact avec le sol se fait souvent sur quatre appuis, les deux mains et les deux pieds ce qui engendre un autre point noir.

Tobi-ushiro-mawashi-geri

Ce coup de pied circulaire sauté est extrêmement spectaculaire mais difficile à réaliser sans danger pour soi-même. Comme son homologue au sol, la rotation complète du corps, avant l'impact, fait perdre l'objectif pendant un très court instant qui est suffisant pour un combattant entraîné pour agir avant que l'exécutant n'ai frappé et touché le sol. Cette technique vise principalement la tête. Lors des compétitions, certains « spécialistes » y ont recours et frappent avec la plante du pied. En dehors de ce domaine c'est le talon qui percute la tête adverse. La vitesse de giration du corps donne à ce dernier toute sa puissance, occasionnant de sérieuses blessures. Parmi les coups de pieds sautés, c'est certainement le plus difficile à contrôler.

La forte impulsion est donnée par la montée rapide et haute du genou de la jambe avant. La rotation du corps commence dès cet instant mais, pour ne pas ralentir la circonvolution, le déploiement (circulaire) de la jambe arrière ne se fera qu'au dernier moment en un mouvement explosif.

Tobi-yoko-geri
Tobi-yoko-geri
Tobi-yoko-geri

C'est un coup de pied latéral sauté. Comme tous les coups de pieds sautés, celui-ci est très spectaculaire. Quand il est réussi, sa force de pénétration est très importante. L'impulsion est donnée de face par la levée rapide et haute du genou de la jambe arrière. Le corps va basculer de profil alors qu'il est en suspension dans l'air, les membres se regrouper vers le bassin puis la jambe la plus haute va se détendre brutalement à proximité de la cible. Cette dernière phase doit être parfaitement synchronisée pour que le pied arrive au point d'impact un « poil » avant la tension complète de la jambe. L'autre reste pliée en protection du bas-ventre.

Ura-mawashi-geri
Ura-mawashi-geri
Ura-mawashi-geri

Coup de pied circulaire de l'intérieur vers l'extérieur. Souvent utilisé pour une frappe au visage, il est cependant très efficace au niveau des genoux adverses. Le travail des hanches est « LE point fort » de cette technique remarquable car imprévisible et difficilement perceptible. Cette technique est portée avec la plante du pied pour une simple dissuasion ou avec le talon pour une frappe décisive. Au démarrage, ce coup de pied peut être prit pour un simple balayage d'où certains réflexes intempestifs de retrait de la jambe, présumée visée, qui « fige » l'esprit de l'adversaire durant la réelle trajectoire de l'Ura-mawashi-geri.

Dérivé

Ushiro-mawashi-barai : se référer à la Technique.

Ushiro-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Ushiro-geri
Ushiro-geri
Ushiro-geri

Coup de pied arrière, donné avec le talon (Kakato). Pendant son exécution le buste est incliné dans la direction opposée et le regard dirigé impérativement vers la cible. Sa puissance de percussion est importante. Ce terme désigne généralement sa forme Kekomi.

Un Ushiro-geri peut se donner de la jambe avant ou de la jambe arrière.

Dérivés

Mae-ashi-ushiro-geri : Ushiro-geri effectué de la jambe avant.

Tobi-ushiro-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Ushiro-ashi-ushiro-geri : Ushiro-geri effectué de la jambe arrière.


Ushiro-fumikomi : frappe du talon dirigée vers la cheville ou le pied d'un adversaire venant de l'arrière ou nous ayant saisi.

Ushiro-geri-keage : Frappe arrière remontante avec le talon. Cette technique vise principalement le bas-ventre pour se défaire d'une saisie arrière. Légèrement circulaire, c'est l'intérieur ou l'extérieur des genoux qui sera visé. Les frappes latérales fortes sur ces articulations provoquent des traumatismes importants voire la casse du membre.

Ushiro-geri-keage
Développement du Ushiro-geri-keage

Ushiro-geri-kekomi : se référer à la Technique.

Ushiro-kake-geri : c'est un Ushiro-geri-keage donné au bas-ventre d'un adversaire nous ayant saisi par l'arrière. La particularité de cette technique est qu'elle se termine par un effet de crochetage vers l'avant en relevant très haut le genou vers sa phase initiale de préparation.

Ushiro-mawashi-barai : se référer à la Technique.

Ushiro-mawashi-geri : se référer à la Technique.

Ushiro-geri-kekomi
Ushiro-geri-kekomi
Ushiro-geri-kekomi

Version « Gedan » apparentée au Fumikomi-geri.

Ushiro-geri-kekomi : C'est une frappe vers l'arrière avec le talon ou le sabre de pied, cheville pliée au maximum et les orteils fortement relevés. Les points de frappe sont toujours en dessous de la hauteur du genou. Très bonne initiative pour se libérer d'une saisie arrière. Une frappe de ce type à la base de la cheville permet dans le pire des cas de faire se desserrer la saisie pour asséner un éventuel coup de coude au plexus ou dans le meilleur une libération totale...

Version exécuté sur un plan horizontal voire supérieur. Technique assimilée à un Ushiro-geri.

Ushiro-geri-kekomi : Frappe arrière du talon, cheville pliée au maximum. Cette technique puissante est donnée avec l'intention de « défoncer ». Les zones visées peuvent être l'abdomen d'un attaquant sur notre arrière, les côtes ou les genoux. Ce type d'Ushiro-geri peut être donné sur un assaillant venant de face mais, même si ce coup de pied peut être déroutant, son exécution est relativement « lente » et un contre est envisageable au moment de notre retournement pour une frappe arrière. Son contrôle est très difficile et les contusions en entraînement sont fréquentes.
Pour réussir une excellente technique qui tient compte des nombreux paramètres, il faut de nombreuses (très nombreuses) années de pratique.
En voici quelques-uns en vrac : la précision (localisation parfaite de la frappe), la distance adéquate, la stabilité, la hauteur des hanches (parallèle au sol), la vitesse (très liée à la décontraction musculaire), le contrôle des hanches dans sa forme retournée, la puissance, la vision permanente de l'adversaire et un petit dernier, le retour en toute sécurité.

Ushiro-mawashi-barai Ushiro-mawashi-barai

C'est un balayage effectué avec le talon, dans un large mouvement circulaire, visant la jambe ou le pied de l'adversaire. Son exécution est très proche de l'Ushiro-mawashi-geri mais l'objectif n'est pas plus haut que le genou et le but est de faucher l'autre (et éventuellement lui casser la jambe en visant l'articulation).

Phase technique : Le corps de ¾, en garde libre, pied gauche avancé. Votre partenaire est également en garde gauche et vous vous faites face. A partir d'une forte rotation des hanches vers la droite, qui entraîne le reste du corps, faite « glisser » le pied droit au raz du sol dans un large mouvement circulaire vers la jambe ou le pied avant de l'adversaire. Pendant la rotation vous pouvez abaisser plus ou moins la hauteur des hanches en gardant le buste aussi droit que possible. Attention au regard, pour perdre l'adversaire de vue un minimum de temps, la tête devra effectuer un 360 degrés plus rapidement encore que la hanche. La vitesse de rotation et le long parcours du talon donne une très grande puissance au fauchage aussi, pendant les entraînements, soyez très prudent car le genou est une articulation assez fragile.

Ce type de balayage reste très surprenant mais son temps d'exécution demeure relativement long. Il est donc préférable de l'utiliser en esquive sur une attaque haute de poing ou sur une technique circulaire de pied. Pour la première, la jambe avant sera visée et pour la seconde, ce sera la jambe d'appui. L'implication du ventre (Hara) et de la hanche est essentielle pour obtenir un mouvement explosif et un retour en position stable.

Ushiro-mawashi-geri Ushiro-mawashi-geri

Cette technique est apparentée à l'Ura-mawashi-geri.

La frappe s'exécute avec le talon de la jambe arrière et son point de départ se situe le corps encore face à l'opposant. Le buste réalise une rotation approximative de 240° pendant que le talon décrit un large mouvement circulaire ascendant vers le visage ou le plexus de l'adversaire. A l'impact, le corps se trouve de profil par rapport à la cible et la jambe pratiquement tendue. Attention à ne pas perdre complètement de vue la cible, aussi, la rotation de la tête doit précéder celle des hanches.
Le parcours du talon étant très long, sa vitesse et sa puissance à l'arrivée sont très importantes et son contrôle s'avère difficile. La plus grande prudence est recommandée lors d'un travail de groupe.
Malgré la surprise que peut fournir cette technique, son temps d'exécution reste relativement long et un contre est fort possible. Il est donc préférable de l'utiliser après un blocage ou une esquive qui fait tourner le buste dans le sens de rotation de l'Ushiro-mawashi-geri.
La même frappe peut également être effectuée avec une révolution descendante du buste. Dans cette forme le talon va venir « faucher » la jambe avant de l'adversaire (Ushiro-mawashi-barai).
Le rôle du ventre (Hara) et de la hanche est essentiel pour obtenir un mouvement rotatif explosif. Le retour à une position stable et « Zanshin » est toujours problématique. A l'impact, la jambe doit être stoppée nette avant d'être repliée puis, grâce à un rabaissement énergique de la hanche, posée en toute sécurité. La garde tient une grande place et ne doit pas se soustraire à sa vocation première.

Ushiro-mawashi-geri
Développement du Ushiro-mawashi-geri - partie 1
Ushiro-mawashi-geri
Développement du Ushiro-mawashi-geri - partie 2
Yoko-geri
Yoko-geri
Yoko-geri

Coup de pied latéral extrêmement puissant. En règle générale, la frappe est effectuée avec le sabre de pied (Sokuto) mais il est également possible d'utiliser le talon.

Phase technique : Le corps de face, la jambe d'appui légèrement fléchie, avancer la hanche et monter très haut le genou de l'autre jambe tout en amenant le corps de profil et, à partir d'une puissante poussée des hanches vers l'avant, détendre de façon explosive le pied vers la cible sans tendre complètement le membre afin de protéger l'articulation du genou. Ramener très rapidement le pied dans sa position initiale puis, d'un abaissement brusque de la hanche, reposer le au sol. Les orteils sont déjà relevés dès la préparation de la technique et le buste doit rester le plus droit possible voire « poussé » vers l'avant.

Ce coup de pied possède de nombreuses variantes et dérivés.

Dérivés

Mae-ashi-yoko-geri : Yoko-geri effectué de la jambe avant.

Ushiro-ashi-yoko-geri : Yoko-geri effectué de la jambe arrière.


Fumikiri : se référer à la Technique.

Fumikomi : se référer à la Technique.

Sokumen-koshi-geri : Se référer à cette Technique.

Tobi-yoko-geri : se référer à la Technique.

Yoko-geri-keage : le départ de la technique est identique aux autres formes mais au lieu de « défoncer » la cible, le genou étant levé très haut, la jambe va donner un effet de fouet vers le haut pour, par exemple, chasser une garde ou frapper au menton.

Yoko-geri-kekomi : la phase technique décrit ce coup de pied.

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Terminologie

Dojo : Un Dojo est un “ Lieu où l'on s'éveille par l'étude et par l'enseignement ”. Il est consacré à la pratique des Arts Martiaux ou à la méditation. Pour plus d'information, se référer à la page du Dojo.

Centre de gravité

Centre de gravité : En physique, le centre de gravité est le point d'application de la résultante des forces de gravité ou de pesanteur qui s'exercent sur l'ensemble des particules composant un corps.

Sans entrer dans des calculs ou considérations complexes, c'est le point d'équilibre d'un corps. Chez l'homme (et la femme aussi) ce point se situe approximativement à l'intérieur du corps, à quelques centimètres derrière le nombril.

Equilibre : selon le dictionnaire, c'est une attitude ou position stable (généralement verticale pour le corps humain) d'un corps ou d'un objet dont le poids est partagé également des deux côtés d'un point d'appui, de sorte que ce corps ou cet objet ne bascule ni d'un côté ni de l'autre.

Plus précisément, l'équilibre est réalisé tant que la verticale du centre de gravité reste à l'intérieur du polygone de sustentation.

Energie cinétique : L'énergie cinétique (E) d'un mobile est égale à la moitié du produit de sa masse (m) par le carré de sa vitesse (v). Soit : E = ½mv2. (E) correspond à la puissance développée et est exprimée en Joule, (m) en Kg et (v) en mètres par seconde.

Hara : ou « Tanden ». Selon la tradition japonaise il est la source principale du souffle vital. Situé à 2 cm sous le nombril, il correspond également au centre de gravité du corps. L'énergie humaine y est emmagasinée, et c'est de là que doit partir l'impulsion nécessaire à tous les déplacements et techniques.

Le polygone de sustentation : Appelé quelque fois « surface de sustentation » c'est la surface au sol sur laquelle un corps repose. Lorsque nous nous tenons debout, cette aire est matérialisée par le « rectangle » qu'occupent nos deux pieds. Plus simplement, il s'agit de la surface délimitée par l'extrémité de tous les points d'appui. Si nous levons une jambe, cette surface est réduite à la seule assise de notre pied. Plus cette surface est petite et plus la stabilité est précaire et forcément plus elle est grande et plus le maintien est assuré.

Zanshin : Etat d'esprit particulier ou aucune pensée ne vient troubler la quiétude apparente car la vigilance est à son paroxysme. Cette liberté est propice à la perception de toute chose pouvant souiller l'instant présent et permettre une réponse immédiate, appropriée et retourner tout aussi vite à l'état initial.

Au stade de la perfection, la moindre intention « mauvaise » pourra être perçue et la réaction en parfaite adéquation.

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